Nature & développement durable





Il y a 14 ans, en 2009 puis en 2010, soit dès le début de l'aventure du Domaine Joseph Lafarge, le domaine s’est successivement enrichi d’un petit étang et d’un verger conservatoire.



Que d’eau !


L’eau est, curieusement, omniprésente au Grand Bois, pourtant site « perché ». Et c’est ainsi que le Domaine Joseph Lafarge a non seulement son puits – qui, naguère, approvisionnait en eau les habitants du lieu – mais possède également sa source, qui coule paisiblement au fond du vallon s’étirant en contrebas des chambres d’hôtes et œno-tonneaux.

Mais au Domaine, où rien n’est tout à fait comme ailleurs, a mieux à offrir encore : rien moins qu’un étang, creusé en septembre 2009 entre le clos de vignes et les bois – là où le domaine est le plus « élevé » (331 mètres) – pour succéder à un modeste « trou d’eau » ayant longtemps servi d’abreuvoir naturel.

Il s’agit là d’une réserve d’eau ayant naturellement vocation à être aménagée, le moment venu, en étang voué à la pêche…



Balade arborée pour gourmands affamés


Quarante-quatre. Ils sont quarante-quatre. Quarante-quatre arbres fruitiers de toutes sortes – des pommiers, des poiriers, des cerisiers mais également des pêchers et des pruniers, sélectionnés chacun dans plusieurs variétés – qui, en mars 2010, à raison d’un arbre tous les huit mètres, ont été plantés à partir du parking aménagé à l’entrée du Domaine de manière à « accompagner » le visiteur lors de sa visite du domaine.

Une simple « balade gourmande » ? Non ! Car c’est en fait un verger conservatoire qui, à cette date, a vu le jour, avec le soutien financier du conseil régional de Bourgogne, dans une démarche de promotion – mais aussi de préservation – de variétés de fruits méconnues et parfois menacées de disparition.

Exclusivement constitué d’essences locales, ce verger filiforme pour le moins atypique vous attend, tout désireux qu’il est de vous faire découvrir ses arbres et, plus encore, leur production ! Pour peu que la saison s’y prête… Croqueur de pommes, craquerez-vous pour la double rose, la Sainte Germaine, la calville rouge d’automne, la rambour d’hiver ? Ou porterez-vous votre dévolu sur les prunes, représentées notamment par la reine-claude dorée, la reine-claude d’Oullins et la prune d’Ente ! Saurez-vous reconnaître la pêche sanguine, la reine des vergers ? Et, parmi les poires, distinguer la Jules Guyot de la Louise Bonne ? Côté cerises, serez-vous plutôt griotte… ou bigarreau ?

Qu’on le sache : le Domaine Joseph Lafarge, entreprise responsable, s’est résolument engagé, dès ses débuts, sur la voie du développement raisonné !



Faire feu de tout bois !


Le Domaine est implanté au cœur d’une vaste clairière totalement ceinte de bois et tellement en prise avec la nature, pouvait-il faire un autre choix que celui du développement durable en matière d’énergie ?

En ce qui concerne le chauffage deux lieux, deux priorités ont été définies : d’une part choisir une source d’énergie à la fois naturelle et peu coûteuse, d’autre part consommer aussi peu d’énergie que possible.

C’est le bois qui, assez naturellement, a été retenu, ce combustible pouvant être fourni à la fois par :

- les piquets endommagés qu’il convient de remplacer dans les vignes.

- la récupération des sarments provenant de la taille des vignes.


Quant à la chaudière, c’est un appareil aux performances élevées – et donc particulièrement peu énergivore – qui, avec le soutien de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et celui de la région Bourgogne, a été retenu : une chaudière de cinquante-cinq kilowatts fabriquée par la célèbre marque autrichienne Hargassner. Une puissance certes plus que raisonnable au regard des quatre bâtiments qui, à terme, auront à être chauffés mais qui a néanmoins été rendue possible par une isolation sans concession, aussi bien des toitures que des murs. En revanche, terminée la pénible corvée du chargement manuel de la chaudière ! C’est en effet une chaudière à bois « déchiqueté » qui a été choisie, chaudière approvisionnée automatiquement – et donc au plus juste – par une vis sans fin puisant directement dans une réserve d’une cinquantaine de mètres cubes remplie de bois réduit à l’état de copeaux.



Ambiance... électrique !


Afin de parvenir à l'autonomie énergétique, le domaine, depuis toujours engagé dans le développement durable, a doté au printemps 2021 une partie de ses toitures de 96 panneaux photovoltaïques.